Énergie atomique du Canada limitée

La Première Nation des Algonquins de Pikwakanagan, EACL et Les LNC signent une entente historque de partenariat à long terme

Énergie atomique du Canada limitée (EACL), les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) et la Première nation des Algonquins de Pikwakanagan (PNAP) sont heureux d’annoncer qu’ils ont signé une entente historique de partenariat à long terme (EPLT) qui officialise les relations entre deux des principales organisations nucléaires du Canada et la Première nation algonquine. L’entente prévoit la création d’un groupe de travail qui servira de base à la collaboration continue, et établira un Programme (des gardiens) Neya Wabun afin d’assurer une présence régulière de la PNAP sur les sites désignés d’EACL, parmi d’autres activités et programmes de protection et de promotion de l’environnement, de la culture et de l’économie.

L’EPLT est l’aboutissement d’efforts, négociations et de nombreuses consultations visant à établir une relation productive entre le propriétaire des laboratoires nucléaires nationaux du Canada, son exploitant, et la PNAP, une relation fondée sur le respect et la compréhension mutuels, et entretenue par des possibilités permanentes de dialogue et de participation. L’entente permet également de régler et d’aborder les principaux sujets de préoccupation cernés par la PNAP, notamment la protection de l’environnement, la gestion des déchets radioactifs, la protection et la promotion de la culture, et la recherche de possibilités économiques et commerciales collaboratives.

« Pikwakanagan a désormais son mot à dire dans l’exploitation de leurs activités, qui intègre les connaissances et les valeurs traditionnelles tout en protégeant les droits des Algonquins et l’environnement. Une gestion responsable et moderne des déchets radioactifs existants sur le site sera assurée, et l’importation de déchets faiblement radioactifs sera limitée. Compte tenu de la réalité des activités des LNC/EACL, cet accord est la meilleure voie à suivre alors que nous cherchons à protéger notre Terre Mère et à assurer la sécurité des générations futures», a dit le Chef Greg Sarazin.

« Il s’agit d’un moment historique dans notre relation avec les Algonquins de Pikwakanagan », a déclaré Fred Dermarkar, président et premier dirigeant d’Énergie atomique du Canada limitée. « La réconciliation est un voyage – et l’accord de relation à long terme entre la PNAP, EACL et les LNC est une étape importante dans la guérison ainsi que dans l’établissement de la confiance, fondée sur la transparence et le respect mutuel. Nous nous réjouissons à l’idée de travailler en collaboration à l’avenir ».

« Je tiens à remercier sincèrement les Algonquins de Pikwakanagan d’avoir fait confiance aux LNC en concluant cette entente de relation à long terme », a déclaré Joe McBrearty, président et chef de la direction des LNC. « Aux LNC, nous pensons que l’intégration du savoir autochtone dans nos projets et dans l’ensemble de nos activités contribuera à améliorer notre façon de travailler et la compréhension entre le personnel des LNC et les peuples autochtones. Cette idée est au Coeur même de cette entente et du Plan d’action pour la réconciliation des LNC, et je suis très heureux de travailler avec EACL et la PNAP pour élaborer une vision commune pour les sites que nous gérons. »

Selon les termes de l’entente, un groupe de travail sur l’EPLT composé de représentants des trois parties sera mis en place pour faciliter les échanges et la collaboration entre les organisations. En plus de ce groupe de travail, un Programme des gardiens Neya Wabun sera lancé pour établir une présence régulière de gardiens de la PNAP sur les sites d’exploitation des LNC et d’EACL sur le territoire. Ce programme permettra à la PNAP d’assurer le suivi, et de présenter des comptes rendus à la PNAP. Grâce à cette mobilisation continue, EACL et les LNC espèrent continuer à établir une relation de confiance avec la PNAP.

Autre élément clé de l’EPLT, le projet de l’installation de gestion de déchets près de la surface (IGDPS) – un des principaux projets d’assainissement environnemental des LNC – prévoit la création d’une installation moderne spécialisée dans l’élimination des déchets radioactifs de faible activité sur le campus des laboratoires de Chalk River conçu pour remplacer le stockage temporaire et éliminer les sols contaminés historiques et les infrastructures vieillissantes. Le projet proposé fait actuellement l’objet d’un examen par la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) et il est soumis à une évaluation fédérale, un processus en cours depuis 2017, en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale.

Depuis 2020, EACL et les LNC ont participé à de nombreux engagements auprès de la PNAP. Grâce à ces engagements, les LNC ont pu améliorer le projet pour répondre aux préoccupations soulevées. Suite à ces améliorations et aux démarches des LNC pour satisfaire aux autres conditions et engagements de la PNAP, les organisations sont parvenues à une entente sur le projet de l’IGDPS, et la PNAP donnera son consentement aux LNC et à la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) pour aller de l’avant avec la construction de l’installation proposée.

L’EACL et les LNC renforcent une relation de longue durée avec l’Université du Nouveau-Brunswick

L’EACL et les LNC renforcent une relation de longue durée avec l’Université du Nouveau-Brunswick

Énergie atomique du Canada limitée (EACL), la société de la Couronne responsable du secteur nucléaire au Canada, et les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC), le principal laboratoire canadien de science et de technologie nucléaires, sont heureux d’annoncer la signature d’un protocole d’entente (PE) avec l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB) afin de concrétiser des possibilités de recherche collaborative. Ce protocole d’entente indique qu’EACL et les LNC poursuivent leurs efforts en vue de développer un réseau de partenariat avec le milieu universitaire canadien et s’appuient sur une relation déjà étroite avec l’une des principales universités du pays.

Cette relation comprend la réalisation de recherches menées en partenariat avec le Centre de recherche sur l’énergie nucléaire (CNER) de l’UNB. L’année dernière, cette collaboration continue a abouti à la signature d’un accord de partenariat visant à poursuivre des opportunités commerciales dans l’industrie de l’énergie nucléaire. Ce nouveau protocole d’entente a pour but de favoriser des relations encore plus étroites avec la communauté de recherche de l’UNB, à permettre la mobilisation des connaissances, à stimuler l’innovation et le développement de la propriété intellectuelle et à fournir les solutions pour relever des défis nationaux et industriels.

« EACL, les LNC et l’Université du Nouveau-Brunswick ont un long et riche historique de collaboration qui comprend le développement de technologies novatrices et la prestation de services de soutien opérationnel », a souligné M. Jeff Griffin, vice-président des sciences et de la technologie des LCN. « Cet accord rapprochera encore plus nos organisations et permettra de mieux exploiter nos capacités existantes pour explorer de nouveaux domaines de recherche, tout en élargissant les occasions de perfectionnement professionnel pour notre personnel et nos étudiants. Dans l’ensemble, nous sommes ravis de tirer parti de ce qui a été une relation productive avec un partenaire de confiance de longue date. »

« Alors que nous stimulons l’innovation nucléaire pour le Canada, il est essentiel que nous collaborions avec les universités et les organismes de recherche canadiens afin de tirer le meilleur parti de notre expertise et de nos capacités collectives au Canada », a déclaré Amy Gottschling, vice-présidente de la science, de la technologie et de la surveillance commerciale d’EACL. « C’est exactement ce que notre partenariat avec l’Université du Nouveau-Brunswick permet de faire, et il s’appuie sur une base solide d’expertise critique partagée en matière de recherche nucléaire et de développement technologique. »

« Sous la direction de William Cook, le CNER de l’UNB a établi un partenariat fructueux avec EACL et les LNC », a déclaré David MaGee, vice-président de recherche à l’UNB. « Ce partenariat a déjà permis aux experts de l’UNB d’apporter leurs connaissances au paysage de la production d’énergie au Canada. Ce protocole d’entente ouvrira des dialogues encore plus vastes et des occasions pour les chercheurs de l’UNB de jouer un rôle actif dans le paysage énergétique du Canada. »

Selon les termes de l’entente, les parties exploreront la recherche dans des domaines d’intérêt définis qui tirent parti de l’expertise unique et des installations spécialisées de chaque partenaire, notamment la cybersécurité, l’hydrogène, les isotopes médicaux et les petits réacteurs modulaires, entre autres domaines. Les organisations rechercheront également des occasions de perfectionnement professionnel dans le cadre des travaux, dans le but d’offrir des expériences d’apprentissage plus riches et plus dynamiques à leurs scientifiques nucléaires, ingénieurs, étudiants et professionnels techniques. En tant que laboratoire nucléaire national du Canada, les laboratoires de Chalk River abritent un large éventail d’installations nucléaires de pointe. Cependant, les LNC maintiennent également des installations à proximité de l’UNB, avec notamment le Centre national d’innovation pour la cybersécurité à Fredericton, au Nouveau-Brunswick.

Comme ce fut le cas pour les autres accords récemment signés, ce protocole d’entente avec l’UNB s’inscrit également dans la stratégie d’entreprise Vision 2030 des LNC, adoptée l’an passé, qui définit le rôle central que les LNC souhaitent jouer dans le futur paysage nucléaire canadien. En tant que ressource nationale pour tous les niveaux de gouvernement, l’industrie nucléaire, le secteur privé dans son ensemble et la communauté universitaire, les LNC entendent travailler de concert avec d’autres organismes pour aider à faire progresser les produits et services canadiens novateurs vers leur déploiement, y compris l’énergie sans carbone, les traitements contre le cancer et autres thérapies, les technologies de non-prolifération et les solutions de gestion des déchets.

EACL participe à un exercice cyber-physique mixte Canada-États-Unis aux Laboratoires nationaux de Sandia

EACL participe à un exercice cyber-physique mixte Canada-États-Unis aux Laboratoires nationaux de Sandia

En vertu du protocole d’entente conclu entre Énergie atomique du Canada limitée (EACL) et l’Administration de la sécurité nucléaire nationale du département de l’énergie des États-Unis, un exercice mixte de réponse aux incidents cyber-physiques, le premier du genre, a été mené aux Laboratoires nationaux Sandia à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. 

Organisé par les Laboratoires Nucléaires Canadiens (LNC) et les Laboratoires nationaux de Sandia, l’exercice a permis aux organismes participants de tester les systèmes de défense et les capacités de réponse en matière de sécurité cybernétique et physique dans le cadre d’une attaque cybernétique et physique simulée. Cet exercice a réuni près de 100 personnes issues du gouvernement et des entreprises, dont des représentants d’EACL, de l’Administration de la sécurité nucléaire nationale américaine, des LNC, des Laboratoires nationaux de Sandia, de la Commission canadienne de sûreté nucléaire, de Bruce Power et du Laboratoire national de l’Idaho.   

Grâce à cet exercice, les LNC ont été en mesure de vérifier la méthodologie qu’ils utilisent pour évaluer la réponse d’un organisme à une attaque cybernétique et physique. Il a également permis de mieux comprendre l’efficacité de la réponse et de faire avancer la collaboration entre le Canada et les ÉtatsUnis dans ce domaine majeur de la sécurité nucléaire.